« Au Cœur de l’Océan » de Ron Howard – la chronique qui vogue sur les flots !

Au Cœur de L’Océan – Ron Howard
Embarquez moussaillons ! Montez à bord et envisageons les flots ! De l’aventure, de l’émotion ! Montez sur le pont pour sentir les embruns mouiller votre peau et le vent fouetter votre visage. Déployez les voiles et laissez la houle nous porter vers l’horizon. Souquez ferme et harponnons cette maudite baleine !

Au Cœur de l’Océan – Ron Howard
Ah on ne sort pas indemne d’un tel film. Si vous acceptez d’embarquer à son bord, c’est à un voyage, que dis-je à une odyssée que vous allez être confrontés. Une extraordinaire et funeste aventure humaine.
Herman Melville, en panne d’inspiration, s’en va rencontrer l’un des survivants de l’Essex, un baleinier officiant au XIXème siècle pourchassant les créatures marines pour en extraire l’huile, matière essentielle à l’éclairage des villes et des foyers de l’époque. Ceci bien avant que l’huile noire, qu’on appellera pétrole, ne soit extraite des terres et nous fasse entrer dans l’ère du modernisme et de la pollution subséquente.
Herman Melville donc, qui va se nourrir du récit de l’Essex pour créer l’un des plus grands romans américains : « Moby Dick ». Et c’est l’histoire et les péripéties de ce majestueux vaisseau que nous allons vivre ici.
La réalisation de Ron Howard est si immersive que l’on se sent plongé aux côtés de l’équipage dans cette incroyable expédition. Les images sont somptueuses, l’aventure exaltante, les plans dessinés au fusain et gravés à jamais dans la mémoire du spectateur amoureux du grand large.
Le casting est à l’avenant, rempli des loups de mer Chris Hemsworth, Benjamin Walker, Cillian Murphy (trop rare sur les écrans), Frank Dillane, Tom Holland ; et de nos deux conteurs Ben Whishaw, et Brendan Gleeson. Chacun y délivre une belle performance et ajoute son empreinte à ce baleinier au destin tragique.
Petit bémol cependant, passé l’exaltation de la chasse, le dernier tiers du film s’aventure sur les terres du « survival » un peu glauque et s’étire bien trop faisant retomber le soufflé épique.
Heureusement, cela n’altérera pas la qualité de l’ensemble. C’est des images magnifiques plein les yeux que l’on ressortira de ce grand splash de deux heures.
Ahhhhh Ron Howard, le réaliste… Au moins, lorsqu’il s’attaque à un reboot, il le fait avec brio, sans arrières pensées commerciales, comme un certain J.J en ce moment… Son Appolo 13 de Happy Days le confirme… Il est sur la liste des films à voir avec les Boyz… Normal, il y a Thor dedans… Ron a cette faculté de filmer du réalisme à outrance… On est à la place des hommes, de leur peur, de leur ressenti et tu le décris très bien dans l’article… Hélas, il sort au moment de la version remasterisée de l’autre Splash Wars…
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Et c’est vrai qu’il en a souffert, il s’est pris un naufrage aux States. Ceci dit, il y est sorti avant Star Wars donc on ne peut lui imputer son échec. C’est dommage cependant car c’est un superbe moment de cinéma.
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Content que tu ailles le voir 🙂 Je le déconseille aux gamins de moins de 10 ans
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Ça y est, il se prend pour Jack Sparrow. .. 😉
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Hihihi les baleiniers n’étaient pas des pirates 😉
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hoo ça va ! lol
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Looool 😘
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vivement le 31/12 ….
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Oui 😃
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Salut les Contagieux,
J’ai enfin eu le plaisir de voir le film et ma foi, je suis resté partagé sur l’avis à donner sur la performance de Ron Howard. Ma foi, il sait raconter des histoires historiques avec poigne, c’est clair, c’est sa force de savoir porter sur grand écran le réalisme, pas assez poussée je trouve, hélas. De ce côté-là donc, il n’y a rien à redire ou si ce n’est des miettes.
Autant, à ma grande déception, je n’ai pas été hypnotisé par comment il raconte l’histoire… Une simple saga qui a manqué cruellement de vie… En clair, j’ai eu du mal à oublier Gregory Peck… J’ai eu du mal avec les longueurs du film et il y en a… Hélas… Difficile oui de retracer la vie de cet équipage, difficile de trouver des acteurs à la hauteur des rôles proposés car notre Thor national n’était pas le bon choix par Howard, trop baraqué à mon goût, trop mal joué… Enfin bref, je l’ai vu et je passe à autre chose…
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Salut Fabrice, je vois qu’on est presque aligné, j’ai souligné les mêmes défauts mais ça m’a un peu moins gêné que toi même si je suis loin d’avoir eu le coup de foudre. J’ai eu moins de mal que toi avec Chris hemsworth n’ayant pas vu la version avec Grégory Peck. Sachant que forcément les acteurs d’aujourd’hui auront toujours du mal vs les acteurs de l’âge d’or hollywoodien.
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