« Haig Le Secret des Monts Rouges » de Thierry Poncet – La chronique qui a pris son sac à dos !

Haig Le Secret des Monts Rouges – Thierry Poncet
Un pur roman d’aventures qui te souffle sa hardiesse en plein visage. Thierry Poncet, l’écrivain-aventurier tel qu’il est défini dans sa bio nous fait voyager au Cambodge à travers le fleuve Melkong. Une vraie odyssée ce fleuve, nous nous retrouvons à crapahuter à travers le pays, ses jungles inhospitalières et ses pirates assoiffés de sang et d’or. L’auteur nous enchante avec ce parcours exotique qui fleure bon les rizières, côtoyant même les rivages du fantastique.
Si c’est pas de l’aventure, ça ! Du pur serial ! Ça rappelle les films d’exploitation des eighties (Allan Quatermain et autres) et les pulps de la première moitié du XXème siècle auxquels l’auteur semble rendre hommage. Même s’il convient de préciser que l’intrigue se passe de nous jours. Le parfum suranné et enivrant est pourtant là !

Allan Quatermain et les mines du roi Salomon
La couverture, digne des affiches de films de cette époque, appuie d’ailleurs cet hommage avec sa jungle luxuriante et sa donzelle aux tétons saillants. C’est tétonnant vu que le contenu reste fort sage.
En plus de nous distraire, Thierry Poncet nous raconte un bout du Cambodge, des Khmers, rouges ou pas, et des ravages de la guerre civile. Tout un pan d’histoire que l’on connaît peu mais qui donne diablement envie d’en savoir plus.
Rien de révolutionnaire néanmoins dans le récit : les salopards sont des salopards, les femmes fatales sont fatales et les péripéties ont péri ici ! Et c’est justement ce qui fait le sel de cette littérature.
Ce qu’il faut souligner c’est le soin particulier apporté aux personnages, détaillés de près, caricaturaux dans le bon sens, c’est-à-dire aux tempéraments bien trempés, exacerbés, hauts en couleurs. On sent que l’auteur s’amuse bien d’ailleurs, que ce soit avec le nom de la péniche, la Marie-Barjo, traitée comme l’un des personnages principaux, ou de certains personnages secondaires Bozo le clown punk, Bang, le colosse cambodgien, la mère Popeye, Santiag le tenancier d’un bouge. Haig, le héros est évidemment un dur à cuir, sans peur mais avec beaucoup de reproches – limite salopard cynique comme pouvaient l’être un Charles Bronson ou un Clint Eastwood dans certains de leurs rôles – et surtout avec un cœur aussi énorme que sa péniche.
Si l’on doit avoir un regret cependant, c’est sur le secret des Monts Rouges qui apparaît fort tard dans l’intrigue et est vite expédié en fin de roman. Dommage, car les promesses d’aventures dégagées par ce mont s’annonçaient beaucoup plus exaltantes que la très longue traversée du Mekong sur laquelle l’auteur choisit de s’appesantir…
ps : Merci aux Editions Taurnada qui ont le chic pour proposer des lectures différentes et très originales à leurs lecteurs. Et toujours avec qualité. C’est pas si fréquent.
4ème DE COUV’
Des tronçonneuses et de l’alcool. Voilà ce que vend l’aventurier Haig, sur sa péniche la Marie-Barjo, à travers la jungle, dans le Cambodge tout juste libéré de la guerre, depuis le fleuve Mékong jusqu’au pied des mystérieux Monts Rouges. Mais quel est cet être qui semble répandre la mort devant lui ? Qui est cette Espagnole trop sexy pour ce far-west des camps forestiers cambodgiens ? Pourquoi a-t-elle absolument voulu le suivre ?
C’est tétonnant !!! ok no comment… 😛 Bisous mon David.
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Bisous ma Melie 😊
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Merci a toi pour ce partage! Ca change on part un peu ailleurs, c’est super sympa!!!!;)
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Et merci à toi de le lire 😊
Oui c’est ce que je me suis dit. J’aime bien changer un peu de style aussi 😊
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Super chronique et c’est vrai que la couverture fait penser à un film xD Il a l’air pas mal j’aime beaucoup ce genre de roman d’aventure ^^
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Oui il est pas mal du tout. Ça fait du bien le souffle de l’aventure 😊
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Je ne sais pas pourquoi mais ça me rappelle la trilogie Les Mémoires de l’Aigle et du Jaguar d’Isabelle Allende huhu
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ça a l’air bien ce titre dis moi.
Mais juste la ouv. ça va pas le faire en bibliothèque
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J’imagine sans peine lol
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Et oui, ça fait un peu année 70. La couverture ça compte dans le choix des lecteurs, malheureusement !
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Pas du tout mon truc, mais bravo pour ton éclectisme 😉 (déjà à l’époque quand j’étais jeune, je n’aimais pas les Allan Quatermain)
La bise !
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Ça ne me surprend pas hihi 😉
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Yvan, avec quatre mains, il pouvait en faire des choses, le Allan Quatermain !! J’avoue que je préfère Indy !
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Hihihi excellent ! Moi aussi je préfère Indy. Et de loin 😊
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Plus sexy !!
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Souffle pas trop fort sur l’aventure, la chemise mouillée de la dame va se déchirer et on verra moins bien son téton qui pointe ! 😆
Sérieusement, en voyant l’image, je pensais que tu allais nous sortir le nanar de la semaine ! Non, mais, qui a commis une couverture aussi à chier que celle-là ?? On dirait un vieux truc des années lointaines, un roman un peu osé qu’on aurait retrouvé au grenier et que nos pères auraient lu étant jeunes ! 😛
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Tu n’as pas tort, sa couverture peut le desservir.
C’est old school de toutes façons mais loin d’être désagréable 😊
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Pour toi, elle est agréable, cette couverture, comme le serait une avec le bas d’un monsieur et son pantalon en lin mouillé et collant… mais elle ne te plairait pas à toi, en principe… mdr
C’est de la cover à la va-comme-je-te-pousse, un truc pareil… je vois ça en rayon, je passe !
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Oui elle est avenante la jeune dame hihi
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Certes, mais je ne mange pas le même pain que toi… lol
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Pas faux 😉
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Hihihihi
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Bonjour Smadj, merci pour cette découverte. Effectivement, la couverture fait un peu penser aux romans populaires des années 70/80, un peu style les romans de gare Gérard de Villiers, elle respire l’aventure et l’exotisme, des promesses d’évasion. Que du bon, donc. Ce « revival de genre » semble plutôt sympathique et je pense que je vais me laisser tenter par cet aventurier.
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Bonjour Jerome,
Oui tu as bien défini l’esprit de ce livre. Du coup il pourrait bien te plaire 😊
Si tu le lis n’hésite pas à nous donner ton avis 😊
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J’avoue que la couverture me ferait plutôt fuir qu’autre chose en ce qui me concerne 🙂 Je ne suis plus très sensible aux aventuriers, il n’y a qu’Indiana Jones qui m’excite! lol
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Je te comprends 😊
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😉
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Bonjour Smadj,
Si comme moi vous êtes fan de Cizia Zykë, le 12 octobre 2017 est sorti un récit de ses péripéties à travers le monde en compagnie de son ami et rédacteur Thierry Poncet :
« Zykë l’Aventure »
Au dos de la couverture ces quelques mots résument bien le trip : « D’après une folle histoire vraie, un récit trépidant et truculent, dur et drôle, invraisemblable et vrai : inlâchable. »
Je viens de le terminer, et c’est de la bombe, du lourd. Quel kif ! 🙂
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Merci beaucoup Jérôme pour cette info et pour le retour que tu en fais 😉
J’irai jeté un œil alors 😉
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