« Agents très Spéciaux Code U.N.C.L.E » de Guy Ritchie – La chronique sous infiltration !
Une petite sucrerie, c’est tout ce que nous propose Guy Ritchie alors que nous on aurait bien voulu tout le magasin de bonbons !
Agents très spéciaux ne manque pas d’atouts pour rester un film séduisant mais ne délivre pas assez de sensations fortes. Ses deux personnages principaux restent un peu froids et l’identification tourne à faible régime. Effectivement, Henry Cavill et Arnie Hammer sont dans la caricature et la surenchère permanente sans jamais insuffler charisme ou émotions à leur interprétation.
De son côté, Alicia Vikander (déjà admirable dans Ex-Machina – voir la chronique ici) est LA bonne surprise du film et vole la vedette à nos deux gars un peu bourrus voire bourrins. Beaucoup plus en subtilité, charme et élégance, elle tient la dragée haute aux deux garçons.
Néanmoins, Guy Ritchie enchaîne les faux rythmes. Le film ne décolle jamais vraiment. Il lui manque une petite touche de folie. Que l’on voit parfois apparaître de manière fugace sur certaines scènes. Mais le réalisateur a choisi la coolitude versus le mordant, la coolitude versus l’histoire.
Et c’est bien là que le bat blesse le plus. L’histoire n’est guère passionnante.La faute aux « bad guys » sans envergure, des wannabe nazis jamais effrayants, et aux enjeux quasi-proches du néant. Jamais on ne s’inquiète, jamais on ne frissonne. C’est l’électroencéphalogramme plat. Ni danger ni tension n’harponnent le spectateur. Sur un film d’espionnage, c’est juste ballot.
Pourtant, même Alfred vous le dit, « plus le méchant est réussi, meilleur le film sera ». Merci Alfred H. !
Il est vrai qu’arriver après Kingsman (lire la chronique ici) et Mission Impossible Rogue Nation (lire la chronique ici), c’est risquer de souffrir de la comparaison. Et « Code UNCLE » en souffre, Guy Ritchie n’apportant rien de nouveau au genre, le film d’espionnage. Il peine à nous refaire le coup de Sherlock Homes qu’il avait réussi à moderniser et revitaliser (au moins sur le 1er opus).
Ce qui n’empêche pas la réalisation d’être de qualité, Guy Ritchie s’en donne à cœur joie dans les effets de style toujours attrayants. La bande-son est énorme et judicieusement choisie. Et ce film a, malgré tout, le goût unique et délicieusement suranné des sixties, une certaine nonchalance ensoleillant le film…
Vous trouverez un autre avis sur l’excellent blog « Le Bibliocosme »
Il faut rappeler que le film est inspiré d’une série TV américaine des années 60, diffusée en France mais que beaucoup ont oublié, dont je vous mets un extrait pour que vous en appréciez la saveur.
Et beh, tu l’as bien démonté le U.N.C.L.E ! Je te trouve un poil sévère quand on sait que ce film est plus une relecture de la série originale qu’un blockbuster assumé concurrent de James Bond. Je lui aurais mis perso un point de plus car il remplit complètement sa mission de divertissement vintage, pétillant, bien rythmé et à la B.O. de ouf.
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Ah mais comme je dis toujours ce n’est qu’un avis. Sévère oui mais je l’ai pas démonté. C’est proportionnel à la promesse de plaisir que je n’ai pas reçu. Et j’y suis allé l’esprit ouvert car c’est tout à fait mon genre de films
Après j’y suis allé avec un ami qui lui l’a beaucoup aimé. Pas de chance c’est moi qui écrit 😉
Mais tu conviendras que les bad guys ne sont pas très réussis 🙂
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Et je te remercie pour ton avis, c’est bien d’avoir d’autres sons de cloche 🙂
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En voyant le nom « Sherlock Holmes » j’ai failli avoir un orgasme ! Mais zut, ce n’était pas lui… bon, je note quand même le film, un bonbon, ça fait moins grossir et ça donne moins de caries que tout le magasin de bonbons !! 😆
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C’est pas faux 🙂
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Héhé 😉
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je ne vais pas me précipiter, si j’ai de meilleurs projets pour ce week-end ..merci pour cet avis nuancé 😀
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Avec plaisir ma Titania 🙂
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