« Des pas sous la cendre » de Laurent Scalese – La chronique indienne !
De la régalade ! Un vrai film de cinéma constitué de mots. Et quels mots ! Ils roulent et défilent sous vos yeux ébahis, page après page, vous martelant le palpitant de leur mécanique acérée.
La construction de l’intrigue crée un pacte silencieux entre l’écrivain et le lecteur qui n’est fait que de connivences et de références : pour moi Eric Draven, Spawn… Pour vous, je suis impatient de le savoir.
Scalese distille du plaisir. Certains impriment leur livre avec de l’encre, lui l’imprime de sa passion des mots et des histoires bien faites. Avec saveur et ferveur.
Chapitre après chapitre, Scalese construit une histoire pleine de bruit et de fureur, d’amour et de tendresse, de ressentiment et de haine, de fidélité et de trahisons. Assez Shakespearien en somme.
On saluera la cohésion et la cohérence de l’univers « Scalesien » car on retrouve d’autres personnages de ses précédents bouquins, Elie Sagane et Briard notamment. Ces petits « Easter Eggs » ajoutent du piment et des picotements dans le coeur.
Le personnage de Sage Guardella est fascinant. Après les samouraïs qui pleurent, les indiens qui rient ! C’est juste très excitant de mélanger l’imaginaire indo-américain à celui très urbain de Paris. D’ailleurs la scène d’ouverture est une petite pépite.
Et le personnage d’Isabelle Grimberg (la Louise Brooks de la nouvelle couverture) est si réussi qu’à l’instar du héros, on ne peut que tomber amoureux d’elle.
La fin est subtile et gorgée d’émotions. On referme le bouquin, noué et triste. Mais heureux.
4ème DE COUV’
Depuis plusieurs mois, la Brigade de répression du banditisme traque les auteurs d’une série de hold-up dirigés de main de maître dans Paris par une femme mystérieuse. Les exploits des malfaiteurs qui ne font pas verser de sang partagent l’opinion publique. Chargé de l’enquête, le capitaine Sage Gardella se prend d’admiration pour l’ingénieux chef de la bande. Mais un jour, la bavure se produit : deux convoyeurs sont froidement tués pendant l’attaque d’un fourgon blindé. La « Casseuse du siècle » acquiert une réputation de monstre. Profitant de ce revirement, le commissaire en chef met en jeu les grands moyens pour l’appréhender. Cependant, Gardella pense avoir découvert la véritable identité de la voleuse, dont il est tombé amoureux. Voulant la démasquer avant les autres, il décide de mener seul son enquête. L’amour et le devoir resteront-ils inconciliables ?
ta chronique aussi est une régalade, digne du talent du Lolo Scalese !
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Oh c’est gentil, ca 🙂
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tu vas devenir un spécialiste du Monsieur 🙂 Merci pour ce retour comme toujours très sympathique …Biz
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J’espère bien tant il le mérite 🙂
Merci à toi ma belle !
Biz
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Inutile de te dire que ta chronique donne envie… 🙂
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Alors j’en suis ravi. J’ai beaucoup aimé ce personnage d’indien, flic dans la ville 😃
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