Le nouveau Loevenbruck sort le 1er avril !
« Je me souviens encore de ce parfum quand on a traversé la ville sans rien se dire. Le vent du soir qui caressait nos joues, le bruit de nos pas sur les chemins de terre, et ce ciel, qui était tellement grand, tellement plus grand que tout le reste. Je crois que c’est un peu ça le parfum de la liberté.
Providence est une toute petite ville, mais ce soir-là, promis, pour la première fois, j’ai eu l’impression qu’elle était immense. C’était un de ces moments où l’on se sent vivre pour de vrai, où plus rien ne compte que l’instant présent, parce que ce présent est si savoureux et qu’on a l’impression qu’il nous appartient tout entier. Et plus on courait, plus on riait, alors qu’il n’y avait rien de drôle, au fond, à part peut-être les ombres folles que faisaient nos corps sur la terre. »
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