Le Labyrinthe Le Remède Mortel – La chronique qui ne trouve pas la sortie alors qu’elle aurait bien aimé !
Le Pitch : Dans ce dernier volet de l’épopée LE LABYRINTHE, Thomas et les Blocards s’engagent dans une ultime mission, plus dangereuse que jamais. Afin de sauver leurs amis, ils devront pénétrer dans la légendaire et sinueuse Dernière Ville contrôlée par la terrible organisation WICKED. Une cité qui pourrait s’avérer être le plus redoutable des labyrinthes. Seuls les Blocards qui parviendront à en sortir vivants auront une chance d’obtenir les réponses tant recherchées depuis leur réveil au cœur du Labyrinthe.
Après deux précédents épisodes plutôt réussis – dont une vraie belle surprise pour le premier volet – suivis de deux grosses années d’attente pour cause de blessure de son acteur principal durant le tournage, le troisième opus sort enfin. Mais finalement valait-il toute cette attente ?
Avant d’aller plus loin, résumons.
Wes Ball a vraiment créé la surprise avec le premier film de la saga. Innovant et intrigant dans son approche, avec son pitch roublard à la « Sa Majesté des Mouches », jouant la carte de la vitesse et frôlant du doigt le genre horrifique, le réalisateur avait su nous proposer un objet atypique et différent.
Lors de la sortie du volet 2 « La terre brûlée », nous prétendions que malgré ses défauts, Le Labyrinthe était la franchise Young Adult la plus excitante du moment. Nous décrivions des personnages ternes mais un rythme trépidant à couper le souffle. Si, si, on avait dit ça ! Clique tu verras !
On a perdu le soldat Ry…thme !
Las, dans Le Remède Mortel, les personnages sont encore plus vidés de leur substance et cerise sur le gâteau on a perdu le rythme – où est ta vibe, Baby ? – un comble pour une franchise qui s’appelle « Le coureur du Labyrinthe » en V.O. ! Pas de risque d’essoufflement pour le spectateur donc qui subit plus qu’il ne vit l’avancée de l’histoire tant l’intrigue rampe pépère, sans prendre de risques. Ce qui donne le sentiment que le film est long, lent, bavard et répétitif. Sont-ils déjà trop vieux ?
Si on ajoute à ça incohérences et facilités scénaristiques, on se croirait dans un épisode de « Divergente » !
Même s’il est habituel dans ce genre de productions de ne bénéficier que d’heureux hasards et de sauvetage in-extremis, le film les multiplie prodigieusement – même le Christ n’a pas osé aller aussi loin avec ses poissons – nous faisant frôler l’overdose et surtout désamorçant toute scène aux conséquences dramatiques pour nos héros. Même lorsqu’elles sont fatales, elles sont à ce point prévisibles (ridicules ?) qu’on ne s’émeut point.

L-r, Katherine McNamara, Nathalie Emmanuel, Jacob Lofland, Thomas Brodie-Sangster, Dylan O’Brien, Rosa Salazar, and Dexter Darden star in Twentieth Century Fox’s « Maze Runner: The Death Cure. »
Mais la plus grosse déception est de ne pas avoir su créer une synergie entre les personnages – Les gamins de « Ça » devraient leur donner des cours – Leur amitié ne fonctionne pas, l’empathie est un cadavre abandonné sur le sol par le réalisateur…
La faute à un duo de héros (Dylan O’Brien & Kaya Scodelario) pas convaincant qui n’arrive à retranscrire aucune émotion. Depuis le début, le choix de Dylan O’Brien laisse perplexe. Son manque de charisme ne choquait pas trop sur le premier épisode. Pour une fois, le sujet était plus important que le héros, approche hautement louable et fraîche. Malheureusement, dans « Le Remède Mortel », Wes Ball inverse la donne en faisant passer les personnages avant l’histoire ; et la franchise de s’effondrer…
… jusqu’à une scène finale qui collectionne tous les poncifs en tentant de créer une émotion bien trop factice pour être honnête. Vu le peu d’inspiration des auteurs du script, on se dit qu’il était temps de trouver la sortie de ce labyrinthe qui ne mène nulle part.

Dylan O’Brien – Thomas Brodie-Sangster
Après, tout n’est pas à jeter, quelques scènes d’action restent à couper le souffle notamment celle d’ouverture (mais en général c’est rare qu’on nous la rate celle-là) et une autre se déroulant dans un bus, assez spectaculaire pour taquiner ton palpitant.
Pour terminer et être honnête, mon ado de 15 ans a kiffé celui-ci plus que les deux premiers. Comme quoi, il n’y a jamais de vérité absolue… #generationswar
JE l aie vu le film Le Labyrinthe et je l ai trouvé superbe !!!
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Et tu n’es pas la seule, Léa notes spectateurs du AlloCiné sont plutôt très bonnes 🙂
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Bon, on regardera le premier et le deuxième, mais on passera le troisième 🙂
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Certains l’ont beaucoup aimé néanmoins 😉
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Comme quoi, tous les goûts sont dans la nature 😉
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Comme toujours 😉
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