« Cyanure » de Laurent Loison – La chronique à l’arrière-goût d’amande !

Cyanure de Laurent Loison
Attention ! « Cyanure » est empoisonné, le seul sérum connu étant de terminer le roman dans les plus brefs délais.
Ambitieux et culotté le nouveau Polar de Laurent Loison. Dès son introduction v’là t’y pas qu’il y fait assassiner un ministre de la République française. Comme Kennedy, par un sniper ! Ouais gonflé le mec ! Tu te retrouves emporté direct dans le flot (flow ?) de l’histoire. Telle une coquille de noix, tu vas subir le courroux du courant Loison.
L’intrigue est complexe mais pas compliquée, ambitieuse dans le fond et la forme (on y reviendra plus bas). C’est juste passionnant de voir les ramifications de l’histoire tracer un labyrinthe dans les couloirs de ton cerveau.
Ce roman est à la fois académique et moderne. Académique dans le bon sens du terme tant sa construction et ses influences font penser aux Polars français des années 70 (je parle des films là) avec son héros gouailleur, colérique mais au cœur gros comme une maison en pain d’épices et des intrigues politiques amples.
Les personnages sont intensément riches et fouillés. Ils sont nombreux, c’est vrai, et pourtant l’auteur leur a vraiment développé des personnalités distinctes à l’épaisseur non feinte. Cerise sur la gâteau, Loison écrit ses personnages féminins non pas avec sa plume mais avec ses caresses. On a quasiment l’impression qu’il leur fait l’amour quand il les décrit tellement il y met de l’empathie, du sexyness, et de la délicatesse.
Délicatesse certes mais méfie-toi tout de même, les multiples rebondissements feront de toi un lecteur sur trampoline, certains bonds menaçant carrément de te projeter la tête contre le plafond. Pense à te munir d’un casque 😉
Et chose rare, il y a une vraie originalité à cette œuvre : la fin alternative et personnalisée ! Celle que tu choisis selon ta perception du bouquin. Celle qui te fait acteur des dernières pages. D’une certaine manière, la fin alternative existe depuis des décennies pour le cinéma avec des projections-tests où l’on demande aux spectateurs de choisir celle qu’ils préfèrent mais c’est à mon avis inédit dans le roman.
Hérésie ou vraie idée innovante, chacun jugera selon ses goûts mais atypique à coup sûr. C’est une expérience de littérature enrichie, un concept en soi. Et c’est bien cela que recherche Laurent Loison : ne pas s’endormir sur ses lauriers mais innover le format livre. On ne peut que l’y encourager !

4/5
4ème DE COUV’
Branle-bas de combat au 36, quai des Orfèvres : un ministre assassiné, des corps qui tombent comme à Gravelotte, des projectiles trempés au cyanure propulsés à une distance inégalée. À sa grande surprise, le célèbre et impétueux commissaire Florent Bargamont écope de cette affaire explosive aux saveurs politico-médiatiques, bien différente des habituelles scènesmacabres qui sont sa spécialité. Aidé de sa complice Emmanuelle de Quezac et du fidèle capitaine Loïc Gerbaud, Barga part en chasse sans avoir la moindre idée du danger qui les attend. Et tandis qu’il doit faire face à de perturbantes révélations et se retrouve dans une tourmente personnelle qui le met K.O., les pistes s’entremêlent jusqu’au sommet de l’État, où le président de la République n’est peut-être pas seulement une cible. Le brillant commissaire s’en sortira-t-il cette fois-ci indemne ? Et vous, en sortirez-vous indemne ?
Bonjour,
Super retour de lecture, j’ai eu le bonheur de lire Cyanure et j’ai adoré, mais je n’ai pas les mots pour le dire aussi bien que toi.
J’aimeAimé par 1 personne
Bonjour,
Content que la chronique t’ait plu et que nous soyons au diapason sur Cyanure 😊
Merci pour tes gentils mots !
J’aimeJ’aime
J AIME c
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Daniel 😊
J’aimeJ’aime
Tu vends de la Banche, mon chou ?? Si jamais, on peut se lancer dans des imports exports… PTDR
Cyanure est entré dans ma PAL, mais j’ai dû montrer une ordonnance à mon pharmacien, il pensait que je voulais empoisonner quelqu’un ! 😆
J’aimeAimé par 1 personne
😂😂❤️❤️ embrasse la main du Parrain, petite Belette (avec l’accent étouffé sicilien)
J’aimeAimé par 1 personne
Punaise, j’ai oublié mon « l » à Blanche !! Imbécile ! 😀
Heu, JE SUIS le parrain… je m’embrasse moi-même ??? 😆
J’aimeAimé par 1 personne
J’avais quand même compris 😉
Tu serais plutôt la marraine :p
J’aimeAimé par 1 personne
Si, mais on dit toujours Il Padrino… pas El Marrino !! mdr
J’aimeAimé par 1 personne
C’est parce qu’ils ne te connaissaient pas hihihi
J’aimeJ’aime