Hello mes Contaminé(e)s,

Le site s’est enrichi, il y a deux semaines, d’une nouvelle rubrique cinéma, les films Cultagieux!. Les films cultes quoi ! A la mode « C’est Contagieux » bien sûr ! C’est Fabrice Liégeois qui s’y colle de nouveau pour cette deuxième chronique. Fabrice est un tout jeune auteur, papa d’un roman « N’y descendez jamais » qui commence à bruisser pas mal sur les réseaux sociaux. Je vous engage à jeter un oeil très vite sur sa page Facebook pour en savoir plus !

Fabrice Liégeois – Herr Eiffel

N’y descendez jamais – Fabrice Liégeois

MINUTE PUB : Pour Halloween, Fabrice vous propose de télécharger gratuitement la 1ère partie de son livre. Quoi ? Comment ? C’est simple, il suffit de cliquer ici !

Abylloween

In the HEAT of the Knight…

Lors de nos rendez-vous Facebookiens et autres avec le « Da Dah ! » (comprendre votre hôte, David Smadja), on s’est penché sur un autre monument Cultagieux de nos bibliothèques respectives et, sans même avoir à valider notre choix, nous étions raccord sur le sujet. En direct d’une grotte dans le New Jersey, le petit-fils de Aby vous rappelle qu’un jour, dans les salles sombres, il y a eu ça…

Heat – Michael Mann

Ce film

 est une

A-BOMB !

Heat – Al Pacino

Heat, rien qu’avec le titre, j’ai déjà chaud…

Facile, quel homme ! Je sais mais l’idée d’attaquer un angle sur ce film pour contenter les puristes du genre, c’est clair : ce n’était pas mon objectif. Présenter une chronique et rendre hommage à la réalisation de Michael Mann, fallait quand même se sortir les doigts d’un endroit peu recommandable et, en entame de chronique, ça fait mauvais genre… Enfin, Aby sa i di : un Tit peu…

Et pourtant, oui, je vais oser l’impensable et faire une entorse majeure pour ne parler que du script et des détails qui laissent toujours rêveurs les aficionados, les gens comme nous. Quoi ? Vous n’êtes pas d’accord ?

Vous voudriez donc me voir plagier le style journalistique des gens de la profession, cinéphiles compétents de surcroît et qui ont déjà tout écrit sur le sujet des deux monstres qui composent le casting. Très peu pour moi !

Heat – Al Pacino – Robert de Niro

Non merci, j’aimerais sublimer ce film autrement avec ma vision de la chose, sans vous offenser les rétines, bien sûr… Mann, « Da Man », l’homme de la situation entouré par une redoutable équipe, est aux commandes d’une des réalisations majeures de la fin du siècle dernier. Pourquoi ?

Le scénar : il décoiffe. Aussi simplement que ça. Un raccourci serait de vous poser deux questions : Combien de vies se croisent tout au long de l’histoire de cette équipe de braqueurs fous face aux supers flics ? Combien de personnages majeurs complètent le duo mythique ?

Heat – Robert de Niro – Val Kilmer

Oui cher lecteur, au-delà d’une joute réclamée, espérée, attendue et enfin délivrée de ce face à face entre les maîtres #DENIRO et #PACINO, tout l’éclat de leur diamant fut serti d’une pellicule de soie immaculée. De facto, un MUST HAVE (J’achète!) dans votre collection personnelle. Faut aimer le genre ?

Heat – Michael Mann – Al Pacino – Robert de Niro

Hummmm, face à la perfection, on se tait… Au plus près donc, l’histoire de ces deux équipes. Tous ces gens du casting avec Val et blabla, Machin, Bidule… Toute la crédibilité de l’histoire tient en des petits riens, des détails de la vie de ces soit disant gens comme tout le monde. Avoir rendu toutes les minutes de cette histoire d’une crédibilité sans faille. Ce film est une A-Bomb…

La technique… L’année de sa réalisation, il faut savoir que de nouveaux outils de traitements de l’image sont apparus. Ici, par l’œil de Mann, nous découvrons des histoires d’amour aux choix difficiles filmées sur des tons presque pastels. Chaque histoire possède sa couleur d’une douceur qui casse avec la dureté des scènes d’actions, très rythmées avec une froideur implacable.

Heat – Michael Mann

Le dramatique des relations qui se lient et se délient. Chaque personnage détient un regard sur cette question de l’amour mais à quel prix. Ça claque sa race… et ce, jusqu’au duel final… C’est ainsi que j’ai respiré ce film qui m’a permis de voir les ficelles d’un script où, alea jacta est, rien n’est à jeter.

À bientôt avec un Carpenter… Written and well-performed by your devoted Knight from the Blind Side, NJ, USA… Da Caveman…