« Bad Chili » de Joe R. Landasle – La chronique épicée !
Ouille ouille ouille !!! Je viens de prendre une Lansdale en pleine tête !
Une Lansdale ? Oui une mandale avec des ailes. Du genre de celles qui te transportent dans un autre univers. Celui des durs, des rudes, des tatoués, des bikers, des gros dingues à la masse corporelle dix fois supérieure à la tienne et qui vont te massacrer les couilles ; des femmes chaudes comme la braise qui ne feront qu’une bouchée de ta pomme ; des mecs abrutis pour qui battre leur femme est un sacerdoce incontournable et vital comme le pain quotidien ; des femmes battues qui ne s’en laisseront pas compter et n’hésiteront pas à te cramer ta petite gueule.
Bienvenue au Texas, mec !
Hap Collins et Léonard Pine te souhaitent la bienvenue et tu ferais mieux de vite décamper avant qu’un raton-laveur enragé t’envoie ad patres rejoindre le seigneur.
Hap et Léonard sont 2 des personnages récurrents de Joe R. Lansdale. 2 losers magnifiques qui se retrouvent toujours au centre d’embrouilles tarabiscotées mais qui démènent les enquêtes beaucoup plus facilement que la police locale corrompue au sommet et inefficace à souhait. Si Hap est l’âme du duo, Léonard en est le cœur mais cumule 2 défauts impardonnables au pays des Bush : il est noir et gay. Ouch et en plus il s’appelle Pine (bon le gag est typiquement français lol). Mais comme c’est un costaud, autant dire que t’iras pas y chercher des poux, l’ami. Car il est gay certes mais c’est toi qui repartira la tête à l’envers si tu l’emmerdes.
Je m’attarde sur ce point car c’est du côté de la lorgnette anale que se porte l’enquête et autant te dire que c’est fou ce qu’on peut y trouver dedans. Hap et Léonard vont s’y perdre mais la lumière est toujours au bout du tunnel. Ah je digresse là.
De plus, Lansdale en profite pour nous donner un petit cours social sur l’état de délabrement et de précarité du système de santé américain de l’époque pré-Obamienne. En Amérique (particulièrement au Texas, d’ailleurs) on a tous des armes mais pas de couverture sociale ni d’emploi pour ne pas être confondus avec ces putains de communistes. du coup le travail précaire est roi et le travail sous-payé est loi. Ahurissant.
Ce qui est bon ici, ce sont les personnages croqués par l’auteur. Principaux ou secondaires, ils ont tous en eux un petit je ne sais quoi de folie revigorante ou de mélancolie hilarante.
Lansdale nous régale certes mais Lansdale s’éparpille un peu sur la fin, ralentissant le rythme et perdant un peu de sa déraison. Un peu seulement. Ouf. 3,5/5
Wow ! ça pique et ça chauffe… c’est torride !
J’adore !
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Isabelle ! Content que la critique te plaise 🙂
J’aimeJ’aime
Wow quelle entame de chronique ! J’ai pris une David en pleine tête. Ça n’existait pas jusqu’à présent comme expression, mais maintenant si ! 😉
Je note cet auteur
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Yvan loool
Oui si tu n’as pas encore lu Landasle, je te le conseille vivement 🙂
J’aimeJ’aime
pas tout de suite, une droite dans la tronche à la fois ;-). mais je l’ai noté, oui !
J’aimeAimé par 1 personne
Hihihi !!! Te connaissant, tu vas adorer !
J’aimeJ’aime
tu veux me faire souffrir , sadique ! 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Souffrir de plaisir loool 😉
J’aimeJ’aime
Ça a l’air déjanté à souhait !
Je note aussi 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Ah oui c’est vraiment très bien Nathalie 🙂
J’aimeJ’aime
Je les adore ces deux-là !
J’aimeAimé par 1 personne
Ah oui ils sont excellents !
J’aimeJ’aime
Et bien quel enthousiasme!!!!!!!;) ca fait plaisir a voir!
J’aimeAimé par 1 personne
À la hauteur du bouquin 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Et ça fait plaisir à partager Stelphique 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Ah, ça me botte aussi, tiens… J’aime bien ces personnages un peu « Pieds nickelés »… Je prends bonne note…
J’aimeAimé par 1 personne
Oui je pense que tu devrais beaucoup aimer Vincent 🙂
J’aimeJ’aime
Le raton-laveur, c’est autre chose qu’il voulait bouffer, même moi qui ne possède pas ce genre d’appareillage, et bien, j’ai au mal pour Hap !
Pour te citer « des femmes chaudes comme la braise qui ne feront qu’une bouchée de ta pomme »… bon, si tu nommes cette chose « ta pomme », c’est ton droit. PTDR, il me vient des tas de commentaires honteux sur cette pauvre phrase. J’ai honte, et je sors !
Avant de fuir en courant et en riant, je te dirai juste que ce livre était un de mes coups de coeur de juillet 2013 !
J’aimeAimé par 1 personne
Si tu n’aimes pas les pommes, tu peux toujours manger la banane par les deux bouts :p
J’aimeAimé par 1 personne
Mais je t’adore toi !!!! 😀 Avec de la chantilly, la banane ??
J’aimeAimé par 1 personne
Toujours meilleur avec la chantilly ^^
J’aimeAimé par 1 personne
Chouchou trouve aussi… mais il n’est jamais d’accord pour le grand Marnier et l’allumette…
J’aimeAimé par 1 personne
Quel froussard :p
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, je comprends pas… 😀
J’aimeJ’aime
Pardon, juin 2013 !
J’aimeAimé par 1 personne
Ah bah c’est pas pareil !
J’aimeAimé par 1 personne
Comment aies-je pu les confondre !! Juin est mon mois de vacances annuelles, j’ai lu Bad-Chili les deux pieds dans l’eau et je pissais de rire avec la scène d’intro ! Ensuite, j’avais pissé de rire avec 1275 âmes de Thompson !
J’aimeAimé par 1 personne