« Steamboat » de Craig Johnson – la chronique qui vous souhaite un joyeux Noël !

Steamboat – Craig Johnson
Quoi de mieux qu’un joli conte pour célébrer l’esprit de Noël ? Si en plus, c’est un conte polardesque, cela réchauffera-t-il encore plus volontiers vos cœurs ?
C’est en tous cas l’intention déclarée de Craig Johnson qui avec ce court roman perpétue la tradition des histoires de Noël. Son roman commence d’ailleurs par le célèbre conte de Noël américain « À Christmas Carol » de Charles Dickens dont l’ombre à la fois bienveillante et effrayante plane sur tout le livre.
Avant d’aller plus loin, il me faudra remercier Pepita Sonatine et Fran Lagrange de m’avoir alléché avec leurs envoûtants avis sur ce livre ainsi que les éditions Gallmeister qui m’ont offert ce joli cadeau de Noël.
Le « Steamboat » est un bombardier. À la base donc, un gros avion dont le but premier est de larguer des bombes et de faucher des vies. Pas franchement un avion sympathique. Si c’était un type, on le qualifierait de sale type.
C’est toute la magie des contes que de transformer l’horreur en bonheur et d’utiliser le mal pour en faire du bien.
Mais que vient faire un bombardier dans un conte de Noël ? Étonnamment, il est le personnage principal de ce roman.
Mais ça parle de quoi ?
Walt Longmire est rattrapé par son passé en cette période de fêtes, et se retrouve propulsé près de vingt-cinq ans en arrière pour revivre un événement marquant de sa carrière de shérif, alors balbutiante.
Pour sauver une enfant accidentée, l’intrigue nous lance dans une course contre la montre pour la mener, à bord du plus très fringant bombardier, le Steamboat, à l’hôpital le plus proche, donc très loin bien sûr.
Et c’est là que va réellement débuter l’aventure et nous, passagers embarqués au côté de cet équipage de sauveteurs bigarré, nous allons nous régaler des péripéties du bombardier qui va prendre corps et vie : batailler, souffrir, vibrer, affronter les éléments déchaînés : tourmentes, tempêtes, affres de vieux coucou…
Jusqu’au dernier instant, nous resterons soufflés et scotchés à notre siège de passager clandestin jusqu’à la fin de cette épopée hors norme
L’écriture est rugueuse, lourde, un peu trop technique parfois mais délivre ce parfum épicé de pins et d’épicéas fleurant bon le miracle de Noël.
On hésitera entre court roman ou longue nouvelle mais on se satisfera de ce conte savoureux, tant la petite larme et l’émotion soudaine vous guetteront une fois la dernière page refermée.
4eme DE COUV’
Plongé dans la lecture du Chant de Noël de Dickens, le shérif Walt Longmire voit surgir à la porte de son bureau une jeune femme élégante, cicatrice au front et mille questions en tête à propos de son passé et de l’ancien shérif, Lucian Connally. Mais impossible pour le vieil homme de se rappeler cette femme jusqu’à ce qu’elle prononce le nom de “Steamboat”. Tous replongent alors dans les souvenirs du Noël 1988 : une tempête de neige apocalyptique, un accident de la route meurtrier, et un seul moyen d’intervenir, un bombardier datant de la Seconde Guerre mondiale appelé “Steamboat” et que Lucian est seul capable de piloter. Dans la lignée des nouvelles de Noël de Craig Johnson, ce roman nous entraîne dans le passé de Walt Longmire et nous fait revivre son premier Noël épique en temps que shérif. Un exercice de haute voltige qui défie le temps et les souvenirs.
je sais que l’auteur avait d’abord prévu de raconter cette histoire dans une nouvelle et qu’il n’a pas pu s’arrêter 😉
Je le lirai bientôt, on m’a expliqué que c’était un récit à part dans les aventures de Walt. A toi d’en tenter un autre maintenant 😉
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Oui c’est exact pour la nouvelle c’est ce qu’il explique dans le livre 🙂
Effectivement c’est un one-shot.
Ok pour un autre 😉
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J’ai un livre de lui mais je ne l’ai encore jamais lu. Il faudra que je m’y attaque l’année prochaine 😉
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J’espère que l’auteur te plaira 🙂
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Je te tiens au courant.
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Avec grand plaisir 😉
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Je ne connais pas cet auteur mais commencer une découverte par un conte de Noël, voilà qui me parait être une bien jolie façon de le faire 🙂
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C’est vrai c’est exactement ce que je me suis dit 😉
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Tu ne connais pas l’auteur, Nath ?? Rhôôôô ! 😀
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bah non, j’avoue 🙂
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Dix coups de fouet ou tu paies une tournée générale !
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techniquement, les deux vont être très compliqués avec la distance! lol
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tu peux t’autoflageller et poster la vidéo ou nous virer à tous l’argent nécessaire pour aller nous irriguer le gosier !
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tu veux pas sex tape non plus ?? mdr
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Non, ça je veux pas ! C’est juste bon pour les « kar d’a chiant »…
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ok ok … tant pis pour toi ! 🙂
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J’ai pas fait la guerre, moi, madame ! mdr
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une subtilité m’échappe… mdr
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Tu me disais « dommage que je ne veuille pas voir ta sex-tape »… épargne-moi les horreurs de la guerre, comme on dit toujours. Mais j’ai pris le raccourci ! mdr et je sors !
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Bon Nath envoie-là plutôt par ici, j’en ferai une chronique 😉
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Voilà un amateur de ta sex-tape ! David, quand tu en auras fait une chronique, je la lirai avec plaisir ! ;-))
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Ah et j’aurai au moins une vue Nathalie 😉
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Si ce n’était qu’une seule vue !! mdr
Et tu auras aussi une vue inhabituelle de Nathalie…
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Court roman ou longue nouvelle, peu importe la taille, rien ne vaut le plaisir…
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Comme souvent 😉
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tu parles en connaissance de cause ? Je sors !
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