LiveBlog en direct du Festival Sans Nom de Mulhouse : Jean-François Thiéry et Gilles Vincent interviewés par Yvan de Blog Emotions.

  
Q : est-ce un plus d’être chez un éditeur indépendant ?
GV & JFV : « On apprécie la souplesse d’une petite maison d’édition, on y tisse des liens forts, intenses, souvent amicaux. On a son mot à dire sur les couvertures. En revanche l’auteur doit énormément contribuer à sa promotion. »
Q : parlez nous de vos personnages et de vos histoires ?

GV : Il y a eu une grande évolution dans le roman policier. J’adore m’emparer d’un sujet d’actualité et le traiter par le biais du polar. Ce peut être le licenciement qui est d’une violence terrible. Je suis sensible à la qualité de l’écriture. L’aspect du travail qui m’intéresse le plus, c’est le style, la langue.

JFT : je pense que tous les lecteurs sont des créateurs. L’acte de lecture est un acte de création puisque le lecteur doit tout imaginer selon son vécu, sa personnalité.
Q : Parlez nous de la violence dans vos livres, notamment Hyaena

GV : j’ai voulu écrire un roman au niveau de Seven, sombre et sans espoir. C’est une suite de coups de poings. Mais je ne referais pas un roman de ce style. 

Actuellement, je travaille sur un autre sujet de société qui se passera entre Marseille et Henin-Beaumont.

Q: Des projets d’adaptation ?

GV : Adjani veut réaliser Djebel et m’en a acheté les droits. Et j’écris aussi des polars pour les jeunes.

JFV : notre écriture est souvent cinématographique et coule de source. Je suis en train de réaliser 4 court-métrages de mes nouvelles qui sortiront en DVD. Ce ne seront pas des histoires de polar.