C’est quoi dans le ciel ? Un oiseau ? Un avion ? Non c’est SuperZombie !
Doit-on vous appeler Super ou Zombie ? Appelez moi SuperZombie !

Ce n’est pas tous les jours qu’on trouve un roman conjuguant Super-héros et Zombies. Très atypique. Et un vrai bonheur de Geek.

On se réveille un beau matin, le cerveau embrumé, on prend une douche ouille ouille l’eau est brûlante (!!!), puis un café à la main, on va chercher son courrier, chouette un paquet, oh un livre (!), on en profite pour remercier Babelio et les Éditions Panini au passage puis on observe la couverture, on lit attentivement la quatrième de couv’, on ouvre la bouche pour avaler quelques mouches au passage, on reste comme deux ronds de flan, puis on se précipite sur son canapé, on se met en mode allongé et on dévore avidement ce livre, le bureau peut attendre, on tourne les pages, on tourne les pages, ouf aucune lassitude, on tourne encore les pages, mais c’est passionnant, s’exclame-t-on (?), oh mais en plus des zombies et des super-héros, on a des bad guys à la Mad Max. Geeeeez bonheur complet. Oh mais tu peux pas comprendre !

On pourrait accuser Peter Clines, l’auteur, d’opportunisme car il conjugue les sujets à la mode mais l’homme est un passionné qui maitrise parfaitement son sujet et nous en met plein la vue. C’est son super-pouvoir à lui.

Les éditions Panini nous ont donc royalement gâté avec cet excellent bouquin.

Ici, nous sommes carrément dans le registre du Blockbuster, du gros film d’action, du comics littéraire. Pas vraiment dans le registre de l’intimiste. Encore que…

Véritable page turner, nous assistons à la descente aux enfers de notre civilisation infectée par un virus qui transforme les morts en zombies. Les humains comme les super-héros. Et forcément ça fait beaucoup plus de dégâts un super-zombie !

Les personnages sont très réussis, fouillés, aux psychologies bien définies. C’est ce qui aurait pu faire peur ici, vu le profil du bouquin, mais étonnamment (ou pas d’ailleurs), la caractérisation est travaillée, peaufinée et on s’y attache à ces super-héros aux destins contrastés.
Malgré leurs super-pouvoirs, on ressent leur mal-être latent, leurs angoisses, leurs peurs. On peut être quasi-invincible et rempli de failles. On s’émeut sur leurs histoires d’amour, on se lamente sur leurs tourments. C’est si fragile le cœur d’un geek…

Le livre est bien écrit, fouillé, détaillé. Peter Clines rentre en profondeur dans son histoire et ne la traite pas à la légère. On sent l’amour d’un auteur pour ses énigmatiques personnages aux pouvoirs enthousiasmants. « Ah si j’avais aussi des super-pouvoirs », s’exclamera le lecteur geek (soupirs de regrets…).
Ce premier volet traduit en France – 3 volets ont déjà été publié aux States – pose les bases d’une mythologie qu’on ne demande qu’à suivre les yeux fermés au bord d’un parapet, prêt à franchir le vide, certain que les super-héros nous rattraperont au dernier moment, de leurs bras chauds et enveloppants.

4ème de COUV’ 

Stealth. Gorgon. Regenerator. Cerberus. Zzzap. Le Mighty Dragon. Tous étaient des héros, utilisant leurs super-pouvoirs pour faire de Los Angeles un endroit où il fait bon vivre. Mais les morts-vivants ont envahi la planète, faisant des millions de morts et détruisant la civilisation. Désormais, un an après, les héros tentent de protéger les survivants massés dans des studios de cinéma transformés en forteresse. Profondément meurtris par les horreurs qu’ils ont endurées, ils luttent pour venir à bout de leurs différences et guérir de leurs blessures, ils luttent pour être les symboles de force et d’espoir dont les rescapés ont désespérement besoin. Mais les zombies affamés ne sont pas la seule menace à laquelle ils doivent faire face. En ville, un autre groupe s’est formé et gagne en puissance…