« The Rook » de Daniel O’Malley
My God ! On referme la dernière page de ce livre et on se cogne la tête contre les murs en s’écriant : « Pourquoi je l’ai pas lu plus tôt ? Pourquoi, je l’ai pas lu plus tôt ? »
Évitez quand même de la cogner trop fort et faisons vite le point sur ce livre. Bon ok, prenez un Doliprane d’abord. La douleur s’estompe, c’est bon ?
Alors, imaginez un « Men In Black » totalement irrévérencieux et beaucoup plus mordant. Remémorez-vous les séries TV anglaises fabuleuses et excentriques des années 60 type « Chapeau Melon et Bottes de cuir », « Dr Who », « Le Prisonnier » et j’en passe.
Ajoutez-y du Warren Ellis mâtiné de Mark Millar pour les références plus récentes. Et vous commencerez à avoir une idée de l’énormité du truc.
Et puis, oublions toutes ces références.
Le livre nous conte l’histoire d’un service secret anglais créé pour lutter contre les menaces aliens ou les grandes conspirations belges pour renverser la perfide Albion.
Belges ? Oui étonnamment. Je ne sais pas comment est perçu la Belgique en Australie mais la menace belge est effroyable dans ce livre. Mes amis belges, vous allez pouvoir vous la péter
Le bouquin démarre sur les chapeaux de roues et vous installe direct dans l’action. Ce livre va vous prendre dans ses petits bras musclés et vous garder en otage jusqu’à la dernière page.
L’écriture est acide, caustique. Anglaise.
Paradoxal car écrit par un Australien mais le drapeau de l’Union Jack y flotte aussi me direz-vous.
Daniel O’Malley (oui comme dans les « Aristochats ») est un petit génie.
Son bouquin est teinté d’ironisme mais jamais au détriment de l’action.
Encore une nouvelle cartouche tirée par les Éditions Super 8 qui ne sort que des merveilles !
Et l’héroïne est juste géniale, au nom imprononçable – d’ailleurs, je ne le tenterai pas ici – à l’humour pince-sans-rire, une petite merveille de personnage. Une petite boule de nerfs toujours à la limite de l’explosion et aux pouvoirs surprenants.
Allez une phrase du bouquin qui reflète le ton de l’œuvre :
« C’est en réalité assez inquiétant de se retrouver face à un canard. Ils sont plus grands qu’on pourrait le croire et assez… imposants.
Nous nous sommes dévisagés, le canard et moi, et j’ai de la peine à le dire, mais c’est moi qui ai baissé les yeux la première. »
Et là, tout est dit !
Ambitieux, fou, démentiel, ce roman vous transporte dans un univers fantasmé ultra-original. Un des bouquins de l’année 2014 à n’en point douter.
ahah j’adore ta chronique, un bel hommage à cet étonnant bouquin. Connaissant tes goûts et tes connaissances de ce type de divertissement, je savais que tu allais accrocher 😉
Pauvre canard…
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Merci de tes gentils mots et surtout merci de m’avoir fait découvrir ce bouquin 😉
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you’re welcome my friend 😉
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Oh ! Wow ! Je suis sans mot, c’est une chronique explosive !
Je suis ravie par tes phrases subtiles, l’ambiance endiablée !
Tu sais m’envelopper dans ton langage raffiné !
Lire du Smadj, c’est dangereux, il t’amène dans un autre univers,
où l’oeil brille et il tente le lecteur par ses critiques croustillantes !
Smadj c’est un magicien avec les mots, il sait réinventer et redonner
une autre vie à un livre pour que les autres tentent de le découvrir.
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Un grand merci à toi Isa !
Oui ce livre est une pépite qui mérite d’être lue 🙂
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