« Rural Noir » de Benoît Minville – la chronique qui montre patte blanche !
Démarrant comme un « Goonies »-like, frais, mélancolique et frétillant, le roman dévie très vite dans le noir absolu. De cette noirceur, Benoit Minville tire un cirage opaque, épais et angoissant qui va lustrer le livre d’une couche apparente de nihilisme pour finir par exploser en pétales turgescentes et rougeoyantes et faire rayonner nos cœurs de lecteurs patauds. Une bouffée de nostalgie qu’on inhale comme une odeur de marshmallows grillés ou de barbapapa suave… Les ombres du passé errent, gesticulent et hantent les esprits du présent. L’auteur choisissant d’utiliser les traces et les cicatrices du passé pour justifier les déchirures du présent. Et c’est avec nostalgie qu’on se remémore les amours déçus, les promesses fraternelles d’éternité et d’absolue. Sommes-nous jamais à la hauteur de ces promesses ? Benoit Minville raconte les cœurs, ceux qui battent au tempo de la vie, ceux qui saignent, ceux qui sourient, ceux qui meurent, ceux qui survivent, ceux qui se souviennent. Il nous plante un décor exceptionnel et luxuriant au plus profond de la Nièvre. Même si on ne peut pas dire qu’elle soit traitée comme un personnage (à l’inverse des Cévennes chez le Franck Bouysse de « Grossir le Ciel » ou des Pyrénées dans « Glacé » de Bernard … Lire la suite « Rural Noir » de Benoît Minville – la chronique qui montre patte blanche !
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