« Bilal » de Khurram H. Alavi & Ayman Jamal – La chronique aux parfums de l’Orient !
Le pitch : Alors qu’il n’était qu’un enfant et rêvait de devenir un grand guerrier, Bilal est enlevé loin de chez lui avec sa sœur. Plongé dans un monde corrompu et injuste, il va tout faire pour se libérer de sa condition d’esclave. Il trouvera le courage d’élever sa voix, de se défaire de ses chaînes ainsi que celles de ses amis. Inspirée de la vie de Bilal ibn Rabâh, cette production visuellement époustouflante retrace le destin du premier muezzin et sa palpitante quête initiatique.
Il est rafraîchissant de voir un film d’animation venir des Émirats Arabes Unis, de Dubaï précisément. Ça tranche avec les films d’animation habituels, notamment ceux des grands studios américains et surtout ça ouvre de nouvelles et belles perspectives.
Bien sûr, le film n’est pas exempts de défauts : l’animation n’est pas aussi pointue et fine qu’un Pixar ou un Dreamworks notamment sur les visages, les textures sont plus grossières mais ce n’est ce n’est pas ce qu’on vient chercher dans ce « Bilal ».
Ce qu’on vient y chercher, c’est une atmosphère différente, un parfum inédit, un dépaysement sensoriel. Tout simplement, une autre manière de raconter les histoires. Et c’est tout le charme de ce « Bilal ».
« Bilal » raconte l’une des histoires (romancée ici) ayant amené à la naissance de l’Islam. Pour autant, ce n’est pas un film militant.
L’intelligence du scénario est de ne pas verser dans le prosélytisme. En effet, jamais l’Islam n’est cité ce qui rend le discours universel. « Bilal » est un message de paix, une ode à la liberté. On peut s’identifier aisément et y projeter ses propres racines tant la situation décrite ressemble à celle des premiers chrétiens persécutés par les romains ou celle des peuples opprimés au fil des siècles qui ont eu soif de liberté et de briser le joug des tyrans. Plus universel, tu meurs !
Ce n’est pas un hasard si le choix scénaristique est de retracer la vie du premier muezzin avec un message simple : quand le chant et l’appel au recueillement sont une arme plus forte que la violence.
Contrairement à la majorité de la production internationale actuelle, le récit ne cède rien à l’hystérisation de ses situations et de ses personnages. L’histoire est beaucoup plus mature, pas de sidekick agaçant, pas de chansons lourdingues et intempestives et surtout quel que soit ton âge ce film s’adresse à toi.
Dans les petits bémols : de petites longueurs et une caractérisation pas encore totalement aboutie. Oui ça manque de souffle parfois. Cependant les méchants sont plutôt réussis.
On sent néanmoins les prémices de futurs métrages passionnants à venir des studios de Dubaï. Wild Side a bien fait de parier dessus.
« Bilal » est distribué par Wild Side dans l’hexagone et d’ores et déjà disponible sur les plateformes de téléchargement ou en DVD/Blu-ray.
Coucou mon David on te vois plus !! lTres beau image j adore et j adhére bisoussss
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Merci ma Sylviane 😘
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Ok, tu me sers un thé à la menthe, s’il te plait ?? 😀
Tant que personne ne chante ♫ libérée délivrée ♪…. 😆
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Hihi vu non sois rassurée 😃
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Je l’ai chantée dans ma chronique de ce jour….
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