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L’interview TRÈS CONTAGIEUSE de Gipsy Paladini : J’ai fait parler la môme !

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Si vous êtes un fidèle de ces pages, vous savez à quel point « C’est Contagieux » a eu un gros coup de cœur en 2015 pour cette prêtresse du verbe qui fout des mandales ! Gipsy Paladini, c’est deux obus tirés dans le paysage français du polar : « Sang pour Sang » (lien pour la chronique) et l’énooooorme « J’entends le bruit des ailes qui tombent » (lien pour la chronique).

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Gipsy Paladini

Avant d’aller plus loin, je tenais à remercier Gipsy pour l’idée et le scénario de la vidéo. Quand je dis talent, c’est juste un diamant brut que tu es. Et un grand merci à Tiago Paladini pour avoir somptueusement mis nos délires en images. Tu es doué, mec !

(La particularité de cette interview est qu’elle a été réalisée en direct. Elle est donc en format conversation mais a été un peu ripolinée pour vous en simplifier la lecture. C’est donc du quasi Gipsy PALADINI brut que je vous livre mes Contaminé(e)s !)

Bonjour Gipsy ! Tu es une belle révélation pour moi. Ton polar m’a scié. Ton style m’a mis un gros pain dans la tronche, bref j’ai adoré les « J’entends le bruit des ailes qui tombent » (la chronique, c’est ici). C’est pour cela que je voulais en savoir plus sur toi. Parle-nous un peu de toi en quelques mots…

Demander à un auteur de s’exprimer en quelques mots c’est un peu comme exiger de Paris Hilton qu’elle sorte de chez Louboutin avec une seule paire d’escarpins ! (rires)

Gipsy Paladini est mon vrai nom. C’est ma mère qui a lu une histoire où le personnage principal était une gitane prénommée Gipsy. Paladini est le nom de mon mari.

Je suis fan des ambiances folkloriques et des films noirs des années 30-50. L’ambiance, les décors, les femmes fatales, les dialogues… si je pouvais me réincarner et avoir mon mot à dire sur le sujet, j’aimerais avoir le corps d’Ava Gardner, les yeux de Lauren Bacall, le style de Veronica Lake, l’aura de Marlene Dietrich et les répliques flingantes de Mae West !

Tu as beaucoup voyagé mais finalement ça se ressent peu dans ton écriture. Comptes-tu utiliser ton background de globe-trotteuse dans un de tes prochains livres ?

Dans « Sang pour Sang » et « j’entends le bruit des ailes qui tombent », l’intrigue se déroule dans les années 60 à New York, dur pour moi d’intégrer mon expérience personnelle. Mais dans d’autres ouvrages, je pense qu’on y reconnaîtra ma passion des diverses cultures, notamment de celle des Balkans. Dans mes histoires, il y a souvent un yougo qui traîne dans le coin.

Est-ce que le titre « Sang pour Sang » (lire la chronique ici) est un hommage appuyé aux frères Coen ou est-ce un hasard ?

Les frères qui ? Ahah, je plaisante. J’aurais bien aimé te mentir et te dire : « mais ouiiii, bien sûr », mais tu m’as fait jurer sur le dernier livre de Loevenbruck de dire la vérité, toute la vérité, donc … C’est mon éditeur de l’époque qui l’avait choisi pour introduire sa collection polar qui portait le même nom. Ceci étant dit, les frères Coen sont excellents. Inconsciemment j’ai dû leur piquer une poussière de leur monde décalé.

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Sang pour Sang

 

Comment décide-t-on de créer un personnage aussi détestable qu’Al Seriani ?

Pour répondre à ta question, je te dirais qu’il s’est formé de lui-même. Un self made man fictionnel, en quelque sorte. J’ai écrit le premier Seriani,  « Sang pour Sang », en 2003. A l’époque je n’étais pas sûre d’en faire un polar et c’était la première fois que je traitais le personnage d’un flic. Je pense que c’est un mélange de ma passion pour les films noirs et l’expérience de mon mari qui s’est formé en tant qu’officier dans la police militaire au Brésil. J’ai toujours eu cette idée du flic en équilibre sur un fil, le fil de la moralité, du bien et du mal. Par rapport à ce qu’il voit, vit tous les jours, les allers et retours qu’il fait d’un côté et de l’autre, de la lumière à l’obscurité, il faut qu’il trouve un certain équilibre. Mais s’il reste trop longtemps d’un côté ou de l’autre, cela doit être difficile de revenir. Je vois bien – j’ai des amis flics – et leur approche de la vie, leur vision de la société est totalement déformée par rapport à la nôtre. Tout ce qu’ils voient est d’une manière ou d’une autre noirci car ils savent qu’il s’agit de la surface, et contrairement à nous, ils savent ce qui se cache sous celle-ci.

Donc tu t’es inspiré de ton mari pour écrire Al ?

Oui.

Pourquoi les années 60 aux États-Unis ?

Ma première histoire « Sang pour Sang » ne pouvait que se passer aux Etats-Unis dans les années 60. Donc quand l’univers a commencé à tendre vers le polar, New York s’est imposé comme une évidence. Certainement inspiré par mes références cinématographiques.

Pourquoi pas une intrigue en France ?

Mon interprétation de la fiction est très américaine, je cherche en premier lieu à divertir les lecteurs, à les extirper de leur quotidien. Je veux les voir secoués par des sentiments extrêmes : de la tristesse, de la joie, de la compassion, de la colère. Et j’ai l’impression –à tort certainement car beaucoup y parviennent très bien- que l’exercice sera plus difficile si l’histoire se déroule en France puisqu’elle leur rappellera leur quotidien. J’ai d’ailleurs toujours été interloquée par les personnes dans le métro qui lisent des livres sur des gens qui prennent le métro et font les mêmes choses qu’eux. Où est la magie dans tout ça ? Comment ne pas être déprimé si on ne prend pas la fiction pour s’évader ? Personnellement, j’ai besoin de sortir du contexte.

La vision des femmes est très rude dans tes livres. Si tu étais un homme, on te traiterait de misogyne ? Est-ce difficile pour toi de créer un personnage féminin plus classique ? Ce sont souvent des putes, des névrosées ou des meurtrières en puissance…

C’est amusant car je suis quelqu’un de très féministe. Peut-être que les filles classiques m’ennuient. Je suis en train d’écrire un bouquin dont l’un des personnages principaux est une « gentille » fille, du moins au début, et elle m’emmerde sérieusement. Les personnages m’intéressent à partir du moment où ils dérapent.

Mais tu as raison, je me suis posé la question. Je donne quasiment des excuses à Al alors que dans la réalité je n’en voudrais pas de ce mec (rires). Je suis comme ces acteurs très gentils qui arrivent à jouer des rôles de méchants. Je suis quelqu’un de moral alors je m’éclate dans l’immoralité.

De la même manière, tu as un style plus percutant que tes consœurs, très vif, tranchant. C’est ce style qui m’a particulièrement touché. Comment l’expliques-tu ? Est-ce conscient ?

J’aime ce style. Il me vient naturellement. J’ai conscience que j’ai une écriture très directe.

Je travaille beaucoup mon texte et en particulier les dialogues. Il faut qu’il y ait une certaine consonance, une poésie dans les mots, et je dois sentir que ça claque à la fin des paragraphes.

Le prochain roman a-t-il un style très différent ?

Je ne crois pas. Bon, il ne sera pas aussi riche au niveau des descriptions des villes, de l’ambiance, etc. car ce sera un autre format. Une suite d’action, d’épisodes, ça doit aller vite. Il faut que je trouve le bon équilibre entre l’action et la promesse littéraire.

A l’inverse, serais-tu capable de casser ton style ?

Oui, je pense, d’autant que j’aime m’essayer à d’autres exercices, explorer d’autres genres, mais je ne sais pas si je serai convaincante. Ce sera aux lecteurs aussi de me dire si on m’y reconnaît.

Pourquoi ce gros laps de temps entre le 1er et le second roman ?

Parce que la vie, tiens ! (rires) « Sang pour Sang » a été écrit en 2003. Après bien des périples, il est sorti en 2009 en tête de liste d’une maison d’édition québécoise. J’ai enchaîné avec une nouvelle histoire d’Al, mais l’éditeur a fait faillite, je l’ai donc laissé en friche. En 2013, après l’avoir retravaillé, il devait sortir aux Editions d’Ecailler, mais celles-ci ont fait faillite un mois avant sa sortie… je sais, je suis abonnée ! Du coup, j’ai tout mis de côté pendant deux ans, le temps nécessaire pour ne plus avoir envie de démolir la terre entière. Puis au début de l’année 2015, j’ai décidé de le sortir du tiroir et de prendre les choses en main.

Comptes-tu continuer la série autour d’Al ou comptes-tu écrire quelque chose de différent ? Si oui, reverrons-nous Al un jour ?

Oui j’ai au moins deux idées de romans concernant Al. Il est né en 1930 au moment de la prohibition, il y a tout un côté mafieux à exploiter. Et puis je le ferai peut être revenir dans le passé, dans les années 50. Mais me replonger dans un AL, ça me fait peur. C’est tellement de boulot. Un Al, tu l’écris pas en 3 mois. C’est beaucoup de recherches. C’est une atmosphère, toute une époque à vivre et à raconter.

Tes deux livres sont auto-édités chez Amazone (pour les commander, cliquez ici). Peux-tu nous parler de ton expérience ? 

« Sang pour Sang » a été édité tout d’abord en traditionnel et « Les ailes… » devait lui aussi sortir dans une maison d’édition traditionnelle avant la mésaventure de l’Ecailler.

En ce qui concerne l’auto-édition, je dois dire que l’expérience a été très bonne. Elle m’a permis de remettre un pied à l’étrier, et rapidement. Ce n’était pas gagné, je te dis pas comment j’ai reçu mon mari quand il m’en a parlé – pourtant il avait bossé son argumentaire pendant une semaine ! (rires). L’avantage dans l’auto-édition est que tu ne dois rendre des comptes à personne. Tu as ton propre timing, ta propre approche commerciale et tes propres rendements …. Après j’étais auto-éditée sur Amazon, qui a un système d’impression à la demande, donc pas de préimpression de livres et de vente en direct. 99% de mes ventes étaient et sont toujours numériques. Mais ce n’est pas évident car il faut beaucoup bosser commercialement, ce qui demande beaucoup de temps, d’investissement, et empiète largement sur nos périodes d’écriture. Mais c’est aussi comme avoir son propre business. On se donne beaucoup, mais tout nous revient. Cet aspect-là m’a plu, car je suis une boulimique du travail.

Et surtout être auto-éditée te permet de rester humble. C’est le cas de beaucoup d’auteurs auto-édités que j’ai rencontré. Il faut dire que souvent on considère que si tu n’es pas publié dans une maison d’édition, tu n’es pas un auteur. C’est faux. Tu peux être publié dans une maison d’édition et ne vendre que 500 livres. Alors que dans l’auto-édition, tu peux te faire un lectorat beaucoup plus important. Les réseaux sociaux aident beaucoup. Y poster te donne beaucoup de retours positifs et de l’amour.

Tu apportes un grand soin au design de tes couvertures – qui sont magnifiques en passant – et tu as créé des bandes annonces extraordinaires pour tes livres. Peu d’auteurs auto-édités voire de maisons d’édition le font, pourquoi as-tu ressenti le besoin de le faire ? Tu es une marketeuse redoutable.

(rires) Ça vient de ma passion pour le cinéma. Tu as dû remarquer que j’ai une écriture très visuelle. Je vois les choses avant de les écrire. Quand une bande-annonce a de l’impact, moi j’ai envie de voir le film. Après, on n’est pas totalement habitué à ce format pour un livre et beaucoup ne sont pas forcément de très bonne qualité. Personnellement, comme je ne suis pas très à l’aise à l’oral, que je ne sais pas forcément très bien parler de mes livres,  les bandes-annonces sont ma manière de les présenter.

La première était plus simple, j’avais pensé à un petit scénario. Pour le deuxième, mon mari m’a dit « voilà le format, maintenant réfléchis à ce que tu veux mettre dedans ». J’ai toujours rêvé de voir mes livres adaptés au cinéma, ça doit aider. C’est mon mari qui travaille les couvertures. Il me connaît, il connaît mes goûts. Je sais que certains auteurs n’aiment pas inclure leur famille dans leur travail. Moi je lui ai ouvert mon monde et depuis il ne m’arrive que des bonnes choses. Il est de très bon conseil. Nous sommes en parfaite osmose.

Peux-tu nous parler de ton prochain roman ?

Ce ne sera pas avec Al. Je suis montée à Paris en 2013 parce que j’avais envie de bosser sur une série Télé, de travailler sur un scénario. J’adorerais intégrer une équipe de scénaristes sur une série qui détonne. J’avais écrit plusieurs formats de série et je les avais envoyés, je n’ai pas eu de retour positif mais j’ai eu des appels de producteurs qui m’encourageaient à continuer et prenaient le temps de m’expliquer ce que je devais changer. Du coup, je me suis dit, je vais me faire une série littéraire policière. J’essaie d’être originale par rapport à ce qui existe. D’apporter quelque chose de nouveau. Il y aura beaucoup de personnages, avec des caractéristiques particulières. Si le livre fonctionne, je voudrais en faire plusieurs saisons, voire qu’il soit adapté ensuite à la télévision (sourire malicieux).

Ton nouveau projet me fait penser à la série « W3 » des Camhug (lien pour la chronique) ?

Oui, c’est vrai, c’est un hasard car j’avais démarré le synopsis il y a un bail déjà mais j’adore leur bouquin, « le sourire des pendus » qui est un de mes coups de cœur 2015. Ça m’a confortée dans la direction que je prenais.

Pour finir, j’ai entendu dire que de belles choses se présentaient à toi en ce moment. Peux-tu nous en parler ?

Ouiiiii une très bonne nouvelle ! J’ai signé chez Fleuve Noir qui va éditer mon prochain roman en 2017. Au premier trimestre normalement. J’adore cette boîte. Après avoir lu « J’entends le bruit des ailes qui tombent », mon éditrice m’a dit : « vous faites de la dentelle avec une hache ! » Et elle m’a fait signer. She rocks !

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En quoi Gipsy Paladini est-elle contagieuse ?

Je suis vaccinée contre rien. Surtout pas la passion !

FIN

ps : Heu Gipsy, je crois que ton homme et ma femme sont pas très contents de nos bêtises…Ils veulent qu’on range la chambre maintenant… 😦

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Fabienne & Tiago

L’univers de Gipsy Paladini vous a plu ? N’hésitez pas, vous ne regretterez pas le voyage. Pour commander ses livres, cliquez ici !

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45 Comments on L’interview TRÈS CONTAGIEUSE de Gipsy Paladini : J’ai fait parler la môme !

  1. Super! Merci à vous deux 🙂

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  2. Super interview, merci !
    J’ai un peu lâché le polar depuis un moment, à part un ou deux auteurs que je suis, mais tes excellentes chroniques me permettent de noter quelques bonnes pioches. Parce que, faut bien l’avouer, avec tout ce qui sort dans le domaine je sais pas vraiment par où attaquer…

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  3. très belle interwiew David, nul doute que la passion du lecteur que tu es ,y était pour quelque chose ! Je suis pas specialement fan de thriller, même si j’en lis et en chronique parfois, mais promis, je découvrirai Gipsy, qui visiblement t’as retourné comme une crêpe ! 🙂 Amitiés

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  4. David ou l’art de faire des interviews ! Bravo à toi ! 🙂

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  5. Si tu savais le peu d’habilité et le manque de motivation qui m’habitent quant à l’organisation des choses et le ménage, tu saurais que JAMAIS mon mari me demanderait de ranger la chambre ! Ahahah. Ils sont magnifiques, nos chéris 🙂

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  6. tous mes compliments pour cette interview super intéressante !
    bravo

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  7. J’adore cette interview, je trouve Gipsy toujour aussi géniale. Merci David pour cette chronique.J’aime cette complicité qu’il y a entre vous. Ne change pas tu es super. Bises

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  8. Eheh vous êtes tous les deux comme des poissons dans l’eau dans cet exercice. Un super bon moment !
    Et j’adore la photo de fin 😉

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  9. Dis donc, Monsieur Gipsy et Madame David me feraient presque peur! lol
    Excellente interview! 🙂

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  10. J’adore ! Et je contrôle le rangement des chambres ! Je suis une inspectrice des travaux finis indulgente… tu as le droit d’avoir le même ordre que moi dans mon bureau…

    Super interview ! J’ai ri, j’ai souri, j’ai envie de la lire encore plus ! Je vais faire du pied à mes copines de chambrées. Une LC, qui sait ??

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  11. J’adore, c’est un très beau interview. Vous faites un duo d’enfer ! Je te remercie pour cette belle chronique et trop contente d’en apprendre plus sur une de mes auteures favorites. J’ai hâte de lire son prochain roman et de connaitre un autre de son univers… J’espère juste qu’elle n’oubliera pas Al 🙂
    Vous êtes deux personnes de coeur et surtout ne changez pas. C’est une chronique pétillante, alléchante et captivante ! Merci à vous deux !
    Siabelle

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  12. Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh trop contenteeeeeeeeeeeeeeee ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

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  13. Evidemment à chaque fois que je lis une de tes interview (euh c’est la deuxième naaan ?) je suis fan de la plume de l’auteur via ses réponses ce qui conduit tout droit à lire les livres ensuite… comme si je n’avais pas assez de tes chroniques pour remplir ma Liste Tentation David, pffff… bon tu m’avais déjà conseillé « J’entends le bruit des ailes qui tombent » il y a un petit moment, je vais me le noter donc si tu insistes. Superbe vidéo promo, super interview, ah vous êtes forts, très forts, très très forts 😉 Merci à vous 4 donc 😀

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    • Oui je pense que tu aimerais beaucoup son style.
      Je suis super content que tu aies aimé nos idées. On s’est bien amusés à créer tout ça et quand on voit vos réactions à tous on se dit qu’on a rudement bien fait 😃

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  14. Bonjour, je recommande vivement la lecture de « J’entends le bruit des ailes qui tombent  » une fois qu’on est rentré dedans, on n’a plus envie de le lâcher mais c’est un texte dur. Quand aux couvertures de Gipsy et à ses bandes annonces, j’en suis jalouse ! Bravo ! Bravo !

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  15. Je n’ai pas encore eu le plaisir et l’avantage de lire la prose de cette jeune dame. Mais bon, je vais tâcher de corriger ça dans les mois à venir, sinon je vais me faire gronder par ce bon David. Amitiés. 🙂

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  16. Tu arrache dur mec, enfin vous arracher dur.
    C’est de la balle cette interview.
    Punaine,comment j’ai pris mon pied en regardant d’abord la vidéo puis en vous lisant et aussi avec vos photos.
    T’es trop fort mister Contagieux. J’adore !!!
    Mes amitié à Madame 🙂

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  17. Excellente interview en effet :))) La petite vidéo est très fidèle à ce que Gipsy dégage : de la folie, de la passion, beaucoup d’enthousiasme, de la créativité et de l’imagination !!! Sans oublier l’humour. Avec une vie si bien remplie, Gipsy nous gâte de ses histoires et nous emmène en voyage. Merci de nous faire partager un peu de ce qui se passe dans ta tête ! :)))

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  18. j adore cette interview !merci de nous regaler notre esprit pret a se delecter de ces personnages a la fois intriguants, parfois detestables mais malgré tout que l’on arrive a aimer et a defendre en entrant un peu dans leur cerveau torturé

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4 Trackbacks / Pingbacks

  1. La Bande-Annonce Vidéo de l’Interview TRÈS CONTAGIEUSE de Gipsy Paladini ! – Cest Contagieux!
  2. 1 an de Contagion ! J’suis tout ému… – Cest Contagieux!
  3. 3- LAUSAN’NOIR – LES AUTEURS- Me-Z – Sangpages
  4. « Vices » de Gipsy Paladini – La chronique qui a le tourne-vices ! – Cest Contagieux!

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