« The Walk » de Robert Zemeckis – La chronique d’une chute !
The Walk – Robert Zemeckis
Cruelle déception mais n’est-ce pas toujours le cas lorsque l’attente est grande ?
La bande-annonce laissait présager du meilleur, des caméras virevoltantes, des expériences visuelles inédites, une manière originale de conter l’exploit…
Las, il n’en est rien…
Robert Zemeckis, à l’instar de son héros Philippe Petit, joue les funambules sauf que lui se crashe en bas des tours.
La faute au « toujours trop ». Oscillant entre conte d’enfant, comédie, thriller et biopic, Zemeckis souffre de ce trop plein d’intentions et échoue à donner de la consistance à son sujet.
The Walk – Robert Zemeckis
Peut-être le sujet n’était-il pas adapté à un long métrage de 2h ? Peut-être qu’un format en dessous de l’heure trente aurait donné un film plus compact et efficace ?
Zemeckis préfère se perdre dans une reconstitution carton pâte de la France – où il semble, lui, s’être beaucoup amusé – qui amoncelle les clichés. Et surtout, sa façon de nous la raconter infantilise le discours mais sans procurer de la magie dans les yeux des bambins. Le tout ressemble à une vaste blague potache, une sorte de spectacle ringard. On sent que Zemeckis cherche son inspiration du côté d’un Jean-Pierre Jeunet sans en retrouver le charme et le lyrisme.
Le film dès lors est boursouflé, comme ces gros gâteaux américains dégoulinants de crème, visuellement, et gustativement indigeste pour notre estomac sensible d’européens gastronomes.
D’autant que Joseph Gordon-Levitt est exaspérant dans son rôle de Philippe Petit au point de rendre le funambule antipathique à l’extrême. Difficile de savoir si c’est proche de la réalité mais Joseph Gordon-Levitt est en roue libre, surjoue, cabotine, en fait des tonnes et rend le personnage irritant au possible. Autant pour l’empathie.
Les scènes d’exposition jouent la longueur. Et la première heure trente passe très lentement dans les veines du spectateur.
Philippe Petite (Joseph Gordon-Levitt) in TriStar Pictures’ THE WALK.
Heureusement la dernière demi-heure déboule et tient toutes ses promesses. Et là, du grandiose, du virtuose, des frissons et de l’émotion. Tout ce qu’on a attendu vainement.
Du coup, désabusée la chronique, oscillant entre le pire et le meilleur, entre un scénario affligeant, une construction poussive et un putain de moment de cinéma. Rare et précieux !
Cest Contagieux! 
C’est vrai que c’est loin d’être un grand film, que les longueurs sont pénibles. Mais,il,reste un bon souvenir de cinéma quand même et l’amusement d’avoir vu mon homme pétrifié au fond de son fauteuil, les mains moites de vertige, et si ma mémoire st bonne, un ou deux bons moments de musique.
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Ah je te comprends, ce souvenir n’a pas de prix 😉
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Moi j’ai le vertige sur un tabouret, je ne peux pas regarder un film comme ça …😱
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Hihi ma pauvre… Tu n’as rien raté de toutes façons…
Des bises !
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Surprenant de la part de Zemeckis … tu l’as vu en 3D ? as-tu au moins eu l’impression de vertige ?
Je te l’avais déjà conseillé , et il faut absolument regarder le documentaire « Man on wire » réalisé pour la BBC dans lequel toute cette histoire est contée par les vrais protagonistes. A l’époque ,effectivement , ce Phillipe Petit ne m’était pas apparu comme une personne très sympathique … et là-dessus , Zemeckis semble avoir respecté le cahier des charges 🙂
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Oui très surprenant…
Ah mais la dernière partie, elle, est impressionnante et tres réussie, rien à redire dessus, tout au contraire.
Pas encore eu le temps de regarder ce documentaire mais il m’intéresse 🙂
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Je l’ai vu lors de sa sortie. Bon dans de mauvaises conditions hélàs ! Il est vrai qu’il est un peu long. Ceci étant je trouve que Philippe Petit en avait où il fallait pour faire cela 😉
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Ah mais carrément c’est un exploit de fouuuuuuuuu
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Je passe !
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Tu feras bien 😉
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Je raterai rien !
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La bande-annonce me faisait très envie, mais au vu des mauvaises critiques…je passe mon chemin !
Je suis finalement allée voir The Lobster à la place 🙂
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C’est dommage car comme toi la bande annonce me faisait rêver…
J’ai vu The Lobster et je suis resté hermétique… Et toi ?
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J’ai beaucoup aimé la première partie à l’hôtel, car il y avait toute une réflexion sur le couple dans la société, par contre la deuxième… mais what the fuck ?
Dommage, parce qu’il y avait de bonnes idées. Mais il y a trop de choses que je n’ai pas comprises.
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Je suis totalement aligné avec toi 🙂
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