« L’Enfant aux Yeux d’émeraude » de Jacques Saussey – la chronique de diamant !
La première chose à signaler, celle qui attire l’œil et déclenche l’achat, est la superbe couverture de ce roman, dont le vert émeraude est un aimant à lecteurs amateurs de joliesse.
Jacques Saussey est un illusionniste qui cache plus d’un tour dans sa manche. Au royaume des faux-semblants, il est le maître des vérités.
Il nous entraîne dans un jeu de fausses pistes d’où nous sortirons essoufflé, exsangue, prêt à tout pour connaître la vérité.
D’ailleurs la seconde réussite est indéniablement cette intrigue nébuleuse pour le moins originale. L’enquête, quant à elle, est tendue, nerveuse, sèche. Une chasse à l’homme à grande échelle. Un roman-poursuite à travers la France.
Dès le début de son roman, Jacques essaie de nous embrouiller, avec de grosses ficelles quand même, préparant notre psyché pour ce qui va suivre.
Commence alors une succession de chapitres alternant les pensées et réminiscences d’enfance du passé obscur de son tueur en cavale et les chapitres faisant avancer l’intrigue.
Jacques Saussey est un joueur et mise tout sur son personnage de David Courty, suspecté de meurtres et d’autres atrocités, lequel est fouillé et superbement travaillé au détriment des autres. Ses flics en pâtissent du coup, tant l’auteur peine à créer de l’empathie à leur sujet. Le Capitaine Magne et la Lieutenante Heslin sont dès lors moins captivants.
Saussey prend son temps, s’attarde sur la genèse de son personnage et nous narre le moment sordide où il a basculé. Il nous écrit de fort belles pages avec de l’émotion en jachère qui ne demande qu’à éclore.
Mais l’auteur gourmand nous en gave à satiété de son tueur perclus de névroses. Au risque de saturer ses effets comme une gratte qui partirait en larsens impromptus explosant les tympans du plus headbanger d’entre nous.
Paradoxalement, la fin est abrupte et l’enquête, après avoir sévèrement ramée, est bouclée d’un coup, laissant en suspens de nombreuses interrogations qui laisse dans la bouche du lecteur un sentiment d’inachevé…
Néanmoins, concernant la caractérisation, il faut signaler que c’est le quatrième volet des enquêtes de ce duo de flics et qu’ils ont sûrement été plus développés dans les livres précédents. Du coup, pas le choix, Jacques, je repars à zéro et vais redémarrer par le premier tome, « Colère Noire ». À bientôt !
4ème DE COUV’
Lorsque la pression extérieure devient trop forte pour lui, le cerveau d’un homme fragile peut imploser à tout moment… David Courty vit une existence effacée entre sa femme Mira et sa fille Caroline, une adolescente taciturne. Un soir, une très violente dispute éclate entre eux. David s’enfuit, abandonnant le cadavre de Mira dans leur appartement. Des taches du sang de Caroline maculent la moquette de sa chambre. Son corps est introuvable. Lancés à la poursuite du criminel, le capitaine Magne et le lieutenant Lisa Heslin tombent rapidement sur une énigme de taille : Il n’y a aucune trace de l’existence de David Courty avant l’âge de six ans…
Déjà, j’aime pas le vert, donc si c’est ton argument, je vais passer………Mais j’avais repéré cet auteur, don c je prendre dès le début aussi!!!!!; )
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Je pense qu’il y a plus d’arguments que la seule couleur verte Stelphie 😉
Mais oui commence des le début, ne fais pas comme moi 🙂
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comme toi j’ai lu celui-ci avant les autres, ça peut effectivement expliquer ce sentiment de manque parfois. ça devient impossible de suite tous les bons auteurs en repartant du début ! 😉
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C’est vrai que c’est hard de tout lire lool
Mais comment on va faire !!????
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Il ne nous reste que nos yeux pour pleurer. Et pleurer ça empêche de lire 😉
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Mdrrrr
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« Au risque de saturer ses effets comme une gratte qui partirait en larsens impromptus explosant les tympans du plus headbanger d’entre nous. »
Purée, la phrase qui tue ! La phrase qui est belle comme un camion (ou une moto) et qu’on aimerait ressortir un jour mais qu’on pourra pas ! mdr
Lu un roman de cet auteur, une belle page détente !
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Rhooo tu me ravis de plaisir ma belette 🙂
Tu es trop gentille 🙂
Des bisous !
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Je ne dis que ce que je pense !! 😀 Tu as une belle plume et ce n’est pas à connotation sexuelle (pour une fois, tiens, que je ne parle pas de sexe). ;-))
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Mdrrrrr tu es un amour 🙂
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Je sais, je sais *voix de Gabin*
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Hihi 😉
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Ah j’ai bien aimé les effets de gratte avec larsen, moi aussi! Merci pour cet article très sympa, Smadj! 😉
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Avec grand plaisir Jacques et merci pour ce sympathique message 🙂
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N’hésite pas a le partager s’il t’a plu 😉
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C’est vrai que la couverture est jolie. Mais. ..je ne suis pas plus emballée que ça même si Belette a raison, tu fais des putains de phrases qu’on ressortirait bien pendant un dîner 😉
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Rhooo merci ma belle 🙂
Tes mots me touchent beaucoup 😉
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le pire c’est que je le pense 😉
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Alors je savoure encore plus 😀
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J’avoue que la couverture frappe ! C’est un auteur totalement inconnu pour moi.
Il m’est déjà arrivé de lire dans le désordre des livres de Thilliez.
On peut suivre tout de même. C’est une chronique qui pique la curiosité et tu amènes le
lecteur à se demander : est-ce qu’on l’essaie ou non ?
Tu sais toujours réenchanter les mots et donner vie à un livre.
Je verrai… J’ai hâte d’avoir tes avis sur les suites.
Te lire, c’est que du bonheur !
Bonnes lectures ! Siabelle, xxx
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C’est lire tes jolis commentaires qui n’est que du bonheur mon Isa 🙂
Des bisous !!!!!!!
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