« Black-Out » de John Lawton – La chronique sous les bombes !
Imaginez-vous vivant à Londres en 1944, privé de ressources pour subsister correctement, paranoïaque car engoncé dans la crainte permanente de périr, bombardé avec insistance par l’aviation allemande menaçant de vous souffler à chaque instant. Ah oui, d’un seul coup 2015, c’est plus sympa.
Comme nous sommes dans un roman policier, c’est à une enquête dans l’environnement historique de la seconde guerre mondiale que nous serons confrontés. Une série de meurtres étranges à résoudre ; une intrigue cosmopolite. Jugez plutôt : Des russes, des allemands, des américains, des anglais. It’s a small World diraient nos poupées disneyéennes. Sauf que Disney n’a pas droit de cité ici. Et que toutes ces nationalités vont se déchirer pour être celle qui profitera au mieux de la guerre finissante.
Roman typiquement English mais savoureux. Drôle, bien mené et à l’écriture enlevée. John Lawton nous transporte dans un monde au bord de l’apocalypse.
Son héros, Troy, est un lieutenant de Scotland Yard pour qui traquer un meurtrier est la seule raison d’exister, de s’affirmer et de trouver son identité, lui le fils d’immigrés russes.
Ce garçon, malin comme un singe, ne saura éviter ni les coups ni les blessures. Si vous avez des notions de couture humaine, ce sera précieux pour l’aider.
Un livre enthousiasmant aux personnages hauts en couleur, certains ténébreux et froid comme le voile de la fossoyeuse se déposant lugubrement sur vos épaules ; d’autres gais comme des pinsons, comme si des luthiers lilliputiens venaient construire des instruments magiques aux cordes joyeuses dans votre cœur.
Un roman double face donc, alternant les moments légers aux événements plus tragiques.
Dommage cependant que Lawton n’évite pas certaines longueurs faisant trop piétiner son intrigue au risque d’être redondant. Cela ne nuit en rien au plaisir de la lecture mais l’empêche d’accéder aux plus hautes marches du polar contagieux.
De l’espionnage, de l’intrigue policière, des meurtres, du sexe et de l’amour, John Lawron convoque toutes les muses du roman, les noue dans un sac et l’agite dans une partouze livresque du meilleur effet.
Entre fausse ingénue et anglaise perverse, notre héros ne sait plus à quel sein se vouer. Et les tétons t’étonnent quand tu les tâtonnes, le sais-tu ?
Ce roman est aussi délicieux qu’une tasse de thé agrémentée d’un nuage de lait et d’un délicieux morceau de pain d’épices. Prosper youpla boum !
Merci aux Éditions 10/18.
4ème DE COUV’
Londres, 1944. La Luftwaffe donne son assaut final sur la capitale déjà exsangue et les Londoniens se précipitent dans les abris souterrains. Au milieu du chaos, un bras coupé est exhumé par un groupe d’enfants jouant sur un site bombardé de l’East End. Le sergent détective Frederick Troy, de Scotland Yard, parvient à relier cette découverte à la disparition d’un scientifique de l’Allemagne nazie. Il met au jour une chaîne de secrets menant tout droit au haut commandement des Alliés, et pénètre les mystères d’un monde corrompu, peuplé de réfugiés apatrides et d’agents secrets.
Étonnant, j’avais lu un livre portant le même nom mais de Connie Willis et se déroulant également durant la guerre (enfin en partie)
It’s a small world…
Merci pour cette découverte !
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Avec grand plaisir mon Yvan 🙂
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Sympa la découverte!!!Ca me tente bien, mais s’il n’y a pas de Disney, je sais pas si je saute le pas….mdr (Un de mes idole!!!) …
J’adore la couverture, on sent de suite l’ambiance!!!!!;)
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Oui c’est vraiment une bonne surprise ce livre. Je ne savais pas à quoi m’attendre et je n’ai pas été déçu 🙂
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Merci pour ton avis! Il m’attend bien sagement dans ma bibliothèque et devrait en sortir bientôt… J’avoue l’avoir acheté pour sa couverture 🙂
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C’est une belle surprise et je suis persuadé que tu vas passer un bon moment en le lisant.
Oui la couverture est très jolie 🙂
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Non, je ne veux même pas imaginer une guerre dans le pays et les bombes qui pleuvent !! Mais j’ai ce roman et tu me rappelles, une fois de plus, que je ne l’ai pas encore lu ! 😛
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Et tu as tort car amatrice de polars anglais comme tu l’es, il ne pourra que te séduire 😉
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Je l’ai acheté pour sa cover qui m’attirait, parce que c’était Londres et je me doute qu’il a tout pour me plaire, juste qu’il est sous 36 autres romans que je dois lire d’urgence… ce que je n’aurais pas voulu pour tout au monde, c’était vivre à cette époque, sous les bombes…
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Non et c’est bien expliqué dans le livre ce n’était pas une période sympa pour y vivre
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Je m’en doutais fortement, vois-tu… 😀
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J’en suis sûr 😀
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Hihihi
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Et bien, encore un livre que je rajoute. Pourtant, je ne suis pas du tout livre durant la seconde guerre mondiale. Mais quand je lis les mots « espionnage », « typiquement english », « Scotland Yard »….je le veux. Merci pour cette découverte 😉
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Je te rassure ce n’est absolument pas un roman de guerre mais bien une enquête policière avec des espions et des agents secrets et c’est tres dynamique et so British 😉
Avec plaisir Anne-Ju ^^
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Alors j’achète !!!!
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Yessss !!!!
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Lu et approuvé, na.
Mais je n’ai point eu ta verve pour le présenter à mes collègues bibliothécaire 😉
Dommage !
Avec un paragraphe tel que celui là : « De l’espionnage, de l’intrigue policière, des meurtres, du sexe et de l’amour, John Lawron convoque toutes les muses du roman, les noue dans un sac et l’agite dans une partouze livresque du meilleur effet.
Entre fausse ingénue et anglaise perverse, notre héros ne sait plus à quel sein se vouer. Et les tétons t’étonnent quand tu les tâtonnes, le sais-tu ? », je pense que le reseau des bibliothèque l’aurait acheté en masse.
Merci pour ton humour, perso j’adore tes avis, hollé
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Tu es un ange je me suis beaucoup amusé en l’écrivant hihi 🙂
Ah oui c’est dommage qu’ils ne l’aient pas acheté. Il est bien sympa celui-là 🙂
Plus sérieusement si un jour tu as besoin d’aide pour passer un bouquin que tu aimes auprès de ton comité, n’hésite pas, je serais heureux de t’aider ma belle 🙂
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Oh c’est trop gentil ça, mais il faut que tu sois dans la pointe de l’actualité éditoriale, alors 😉
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Je pourrais pas le faire sur tous les bouquins mais si ça te rend service, n’hésite pas 😉
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c’est pas tombé dans l’oreille,d’une sourde 🙂
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😉
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C’est entendu alors 😉
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Et comment ! 🙂
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Comment?? Tu as parlé de partouze livresque et notre Belette n’a pas rebondie??
Tout fout le camp. ..
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C’est que tu es très matinale Nathalie 😉
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oui, je suis à moitié insomniaque… 😦
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Ta chronique fait rêver, j’imagine les odeurs, je ressens les saveurs. Tes mots sont remplis de couleurs.
Tu sais encore une fois tenter le lecteur… ..
Ce roman contient tous les ingrédients pour plaire même si il possède certaines longueurs… L’important c’est d’avoir un bon moment de lecture.
Et toi tel un magicien des mots, tu as le chic de si bien raconter… c’est la classe !
Je rajoute dans ma pal…
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Merci ma belle 🙂
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