Dîner en ville avec Jean-Luc Bizien – Vendredi 10/04/2015

Les Passionnés de la Ligue de l’Imaginaire ont organisé un dîner avec Jean-Luc Bizien. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Jean-Luc Bizien est un écrivain, membre de la Ligue de l’Imaginaire. Prolifique au possible, je vous suggère de cliquer sur ce lien wikipédia pour vous faire une petite idée de sa biographie et surtout de sa bibliographie.

Éminemment sympathique, facile d’accès et farci d’anecdotes, Jean-Luc nous a régalé de sa présence toute la soirée. Généreux, il n’est pas venu les mains vides et a distribué aux participants toute une valise de livres apportés spécialement pour l’occasion. Il les a évidemment tous dédicacés en fin de repas pour notre plus grand plaisir.

Homme aux talents multiples, tantôt écrivain, tantôt tribun et tantôt magicien, il nous a régalé de tours tous plus fabuleux les uns que les autres.

Et pour les petits veinards qui fument des cigarettes, une pluie d’histoires croustillantes nous est tombée dessus. Faut bien que ça ait des avantages de cloper les amis :p

Tout d’abord pour Jean-Luc Bizien, tout le monde peut avoir de l’imagination et écrire. La seule limite c’est la fainéantise. Il suffit de puiser dans son vécu… L’imagination c’est l’éponge avec laquelle nous nettoyons la table après le dîner. Le fainéant la jettera dans l’évier, l’écrivain l’essorera pour en récolter les miettes et le jus. Voilà ce qui fait la différence.

Ensuite, il nous a fait faire un test. Nous avons dû fermer les yeux pendant qu’il nous contait le squelette d’une histoire. Une histoire de château, de paladin et d’armée des ténèbres. Puis il nous a demandé comment nous imaginions les personnages, les lieux, les situations. Chacun devait décrire ce qu’il voyait en écoutant l’histoire, paupières closes. Certains voyaient le paladin grand, d’autres le voyaient petit, blond, brun, cheveux longs, courts… Bref, chacun avait SA vision de l’histoire. Il nous a dit « c’est ça la différence entre un livre et un film, le pouvoir de l’imagination et la façon dont nous projetons une partie de nous-même dedans ». Très instructif 🙂

Il nous a aussi parlé de l’importance de l’amitié et de la main tendue. Dans son cas, celle de Serge Brussolo a été une rencontre décisive humainement et artistiquement parlant. L’anecdote dit que Brussolo achète et stocke tout un tas d’ordinateurs dans son grenier et en donne l’accès aux jeunes auteurs débutants et désargentés. Quand on lui  demande pourquoi il fait cela, il réplique : « quand j’ai débuté avec une machine à écrire, la touche « A » ne fonctionnait pas et à ce moment-là, j’aurais tant aimé que quelqu’un vienne et me donne un « A » pour m’aider. Je n’ai jamais oublié… »

Voilà, il y aurait mille autres détails à vous raconter mais le reste appartient aux heureux convives. Un grand merci à toutes les personnes présentes et à Sylvie en particulier pour l’organisation de cette parenthèse enchantée…

A bientôt pour d’autres dîners en ville !